La grippe aviaire qui sévit actuellement, avec une ampleur inédite, vient rappeler combien le rôle des vétérinaires est clé, voire crucial, en situation de crise pour assurer la sécurité sanitaire et alimentaire.

Pourtant, malgré une production agricole soutenue et un marché de la santé animale en progression, on assiste à un manque grandissant de vétérinaires en capacité d’exercer à la fois les soins et la surveillance sanitaire sur le territoire français, aux côtés des éleveurs.

Afin d’endiguer ce phénomène, différentes pistes sont actuellement en cours de réflexion au sein de différentes instances et organisations, dont le SNVECO. Trois thèmes principaux émergent :

  • La rémunération des nouvelles missions de conseil ;
  • L’intérêt des réseaux de compétences pour renforcer le maillage vétérinaire et la définition des futurs systèmes de collaboration (instruments, modalités d’application) entre vétérinaires, éleveurs, et l’État ;
  • La contractualisation, c’est-à-dire la mise en place de partenariats gagnant-gagnant entre vétérinaires indépendants et éleveurs, assurant des services dépassant largement le cadre de la médecine vétérinaire curative.

👉 Retrouvez l’intégralité de l’article rédigé pour le Bulletin de l’Académie Vétérinaire de France par Guillaume LHERMIE, Directeur du Centre Simpson pour l’étude des politiques agricoles à l’École de politique publique de l’Université de Calgary – Canada; Professeur agrégé d’économie et de politique de santé animale à la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Calgary; chercheur associé à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse et au CIRAD : article 16 (academie-veterinaire-defrance.org)

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